Le spécialiste Robert Wan
Depuis que les hommes ont trouvé les premières perles naturelles (qu’on appelle «perles fines») au fond des océans, ils ont aussi recherché la nacre pour ses vertus thérapeutiques ou «magiques»...
Depuis 1974, Robert Wan s’est lancé dans la culture de la perle noire dans les îles polynésiennes, et il a toujours voulu en connaître plus sur les secrets de son «bébé», et notamment sur les vertus physiologiques de la nacre. Les dernières recherches qui ont été menées en collaboration avec des scientifiques de l’IFREMER, devraient apporter à la perle de Tahiti de nouvelles retombées économiques à l’échelle mondiale.
Depuis que les hommes ont trouvé les premières perles naturelles (qu’on appelle «perles fines») au fond des océans, ils ont aussi recherché la nacre pour ses vertus thérapeutiques ou «magiques», voire même aphrodisiaques. Ces «larmes des dieux» pour les Perses, ces «perles de rosée», cette «semence divine», pour les Grecs comme pour les Romains, ont toujours fasciné les hommes. Plus de 3000 ans avant J.C, les prêtres hindous plongeaient déjà dans le Gange ou l'Indus pour remonter des perles, et les Égyptiens et Chinois avaient découvert que la substance nacrée qui recouvre les coquillages possède de nombreuses propriétés : elle protége notamment la peau et fortifie l'organisme !
Ces vertus vont à nouveau être utilisées dans le cadre d’une nouvelle gamme de cosmétiques.
Un étonnant processus naturel permet en effet à l'huître de réparer sa coquille lorsque celle-ci est altérée. Les cellules productrices de nacre qui recouvrent l'huître sont capables, tout comme les cellules osseuses, de fabriquer une matrice organique et d'en assurer la minéralisation. Certaines sont capables de stimuler les cellules formatrices d'os de l'homme. De récents travaux ont démontré qu’à partir d’un mélange précis de protéines actives issues de la nacre, on arrive à stimuler les cellules du derme, en vue d’une régénération de l'épiderme mais aussi vers un ancrage plus solide de l'épiderme sur le derme. Ces subtiles caractéristiques physiologiques confèrent à la peau une meilleure protection, une élasticité et souplesse retrouvées.
Pour Robert Wan, il s’agit d’une nouvelle aventure, encore plus passionnante que celle qu’il mène depuis plus de 30 ans.